Sarah-Maria Leblanc, herboriste-clinicienne au Québec

Sarah Maria LEBLANC est herboriste-thérapeute depuis 15 ans. Elle accompagne de nombreuses femmes dans le monde grâce à sa fine connaissance des plantes. Pour elle, les enjeux gynécologiques et hormonaux sont primordiaux dans son approche. Elle est également formatrice depuis les années 2000 et est autrice de 2 livres.

Son rôle ? Accompagner les femmes dans leur santé au quotidien.

Installée au Québec, elle prend en charge également les femmes souffrant d’endométriose.

Etre herboriste-thérapeute pour accompagner la santé des femmes

L’histoire de Sarah-Maria avec l’herboristerie est une question de destin. C’est à l’âge de 16 ans qu’elle fait un rêve qui scelle sa vie : elle sera herboriste. C’est une visite en herboristerie qui insufflera la dynamique : elle décide par la suite de se former en autodidacte par des essais, des stages, du mentorat et une formation académique plus tard.

Les plantes font appel à un savoir ancestral qui peut soutenir les femmes dans le quotidien : Leur impact sur le système gynécologique et hormonal est indéniable.

Lorsque l'on souffre d'endométriose, il est souvent question de déséquilibres hormonaux. Les plantes agissent à différents niveaux et aident à stabiliser ces hormones, à relancer la circulation sanguine, à réduire les problèmes digestifs.

Pour Sarah-Maria, l’herboristerie ne peut être appliquée sans une appréhension globale de son mode de vie : alimentation et hygiène de vie sont à prendre en compte.

L’herboristerie est une discipline ancestrale qui travaille les plantes brutes, qui redonne du pouvoir aux femmes !

Il existe différentes façons de travailler les plantes : 

  • L’infusion (eau chaude servie sur les plantes)

  • La décoction (pour les parties de plantes dures telles que les racines ou les baies à faire mijoter)

  • La teinture ou le concentré (macération des plantes dans de l’alcool)

  • La teinture-mère (terme homéopathique comprenant la teinture et leur dilution)

  • L’utilisation au format alimentaire

  • Les préparations traditionnelles sous forme d’huile ou d’onguent (en application externe)

Les plantes ont un fort pouvoir sur la santé de la femme mais restent dans un flou légal, notamment sur le statut de l’herboriste.

Il reste encore un long travail à parcourir pour leur reconnaissance en santé mais des initiatives émergent, telles que le congrès de la médecine intégrative qui a lieu tous les ans à l’université de Sherbrooke.

Il existe aujourd’hui environ 500 herboristes au Québec, 100 herboristes-thérapeuthes et une cinquantaine accrédité par la Guilde des Herboristes.

Les conseils de Sarah-Maria

  • Effectuer des tests d’allergènes (gluten, lait de vache, sucre…) 2 semaines à partir de l’ovulation pour observer des changements.

  • Favoriser le mouvement, le chaud et les plantes (gingembre, cannelle, cayenne) afin de relancer la circulation sanguine.

  • Prendre des oméga 3 pour réduire l’inflammation.

  • Réguler les oestrogènes en réduisant l’exposition aux perturbateurs endocriniens.

  • Détoxifier le foie en prenant du pissenlit ou du chardon marie.

  • Préparer des infusions de framboisier pour détendre l’utérus et régénérer les cellules.

Sa recette 🍵 1 à 2 litres de tisane par jour une semaine avant les règles (4 cs par litre de feuilles de framboisier ou 10 mL de teinture mère).

Il est important d’écouter son cycle pour mieux se comprendre et mieux vivre sa vie de femme.

Découvrez l’e-book de Sarah-Maria sur la santé hormonale ici.Vous souhaitez aller plus loin ?

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