Les bienfaits du thé vert sur l’endométriose
Le thé vert est une boisson millénaire aux nombreuses vertus. Elle est aussi la 2ème boisson la plus bue dans le monde après l’eau ! Le thé vert a été découvert en Chine il y a plus de 5000 ans. Il fait partie de la famille des Camélias, le Camellia Sinensis. Différents thés sont issus de cette espèce : thé vert, thé noir, thé blanc ou thé jaune… La principale différence entre les thés réside dans leur fermentation. Les bienfaits du thé vert sur l’endométriose sont également nombreux : découvrons-les !
Un pur concentré de vitamines
La principale incidence de l’endométriose est la fatigue : elle entraîne à la fois une fatigue corporelle (due à la douleur) mais aussi une fatigue psychique. Les bienfaits du thé vert peuvent aider à lutter contre cette fatigue : en effet, il ne contient pas moins de 6 vitamines !
- La vitamine A facilite le renouvellement cellulaire et préserve la peau et les muqueuses. Elle contribue également au bon fonctionnement de l’immunité.
- La vitamine B améliore également le système immunitaire. Elle aide aussi à combattre le stress, indispensable dans notre cas donc 😉
- La vitamine C donne un vrai coup de boost, et améliore la cicatrisation des plaies.
- La vitamine E a une action anti-inflammatoire.
- La vitamine K permet une régulation du transit et améliore la cicatrisation.
- La vitamine P renforce l’action de la vitamine C et permet de freiner des saignements prolongés.
Un puissant anti-oxydant et anti-inflammatoire
Le thé vert contient de nombreux flavonoïdes, nutriments au fort pouvoir anti-oxydant et anti-inflammatoire. Parmi ces flavonoïdes, la catéchine est la molécule la plus présente, dont la plus active est l’EGCG (Epigallocatéchine gallate). Cette molécule calme les inflammations et permettrait d’inhiber certains gènes en lien avec le processus inflammatoire. Elle prévient l’apparition des radicaux libres et régule ainsi le stress oxydatif. Selon l’INSERM, certaines femmes atteintes d’endométriose profonde présenteraient un stress oxydatif important (le stress oxydatif correspond à une accumulation de radicaux libres dans les cellules). La théanine (un acide aminé) augmente la dopamine et la sérotonine, plus connues sous le nom d’« hormones du bonheur ». Si vous ne savez pas par où commencer, le thé vert Matcha est idéal puisque c’est le thé vert le plus concentré en antioxydants et en EGCG qu’un thé vert classique. 😉
Les bienfaits du thé vert sur l’endométriose sont donc nombreux et permettent de réguler l’inflammation, réduire la douleur et participent ainsi au bien-être des femmes. Il est à consommer sans sucre (afin d’éviter l’inflammation) 😉 Pour découvrir les thés adaptés à votre moment de la journée, n’hésitez pas à vous procurer ce petit bijou de livre « Thé vert », de Sophie MACHETEAU 😊

3 conseils pour mieux vivre son endométriose grâce à l’alimentation
L’inflammation provoquée par l’endométriose ainsi que les douleurs qui en découlent (et notamment au niveau du système digestif) peut être contrebalancée en modifiant et en adaptant son régime alimentaire. Adapter votre alimentation reste bien entendu un complément à votre traitement allopathique, qui vous permettra peut-être de soulager certaines douleurs. La nature offre de nombreux aliments naturellement anti inflammatoires et protecteurs. C’est pourquoi je vous partage aujourd’hui quelques bases qui vous changeront la vie (oui, oui ! ) :
Baser son alimentation sur des produits bruts
Il est nécessaire de baser son alimentation sur des produits « bruts », et non pas transformés ou ultra transformés comme l’explique bien TagMyFood. Il s’agit tout simplement de produits de « base », comme les fruits et les légumes à leur état naturel (et non, les jus ne comptent pas, ils sont déjà transformés !), les céréales complètes type riz et pâtes (oui, complètes car elles contiennent plus de fibres, facilitent la digestion et ont un pouvoir de satiété beaucoup plus important que les céréales raffinées ! C’est aussi une bonne complémentation en vitamine B et minéraux.), les légumineuses type lentilles et pois chiches (oui, oui vos amies pour la vie car riches en fibres, elles facilitent aussi le transit et ont aussi un grand pouvoir de satiété ainsi qu’un index glycémiques bas !).
Les fruits et légumes sont à consommer de préférence frais ou congelés car ils ne perdent pas leurs valeurs nutritives. Les aliments en conserve sont à réserver pour les soirs de galère car, même bruts, ils baignent dans une eau au préalable sucrée… A rincer donc 🙂 Et bien sûr, dans la mesure du possible, des aliments locaux et biologiques car ils contiennent moins de pesticides et de perturbateurs endocriniens…
Faire la cuisine
C’est bien entendu corréler à ce que je viens de dire ci-dessus, mais c’est important de rappeler que votre cuisine sera toujours meilleure que celle que vous propose les industriels ! Il existe quelques livres de recettes très simples qui vous changeront la vie (et la cuisine).
Limiter le sucre, le café et l’alcool
de façon générale, car ils augmentent l’inflammation et la douleur. Pour le sucre, vous pouvez compenser avec le sucre naturel des fruits, 3 par jour maximum.
C’est tout, me direz-vous ? Si vous respectez ces bases-là, vous avez fait les 3/4 du chemin !
Les aliments anti-inflammatoires à intégrer à vos recettes :
- Légumes et fruits : Tomates, Champignons, Légumes à feuilles vertes, Fruits rouges
- Légumineuses en général
- Condiments : Ail, oignons, Epices type curcuma
- Poissons gras type thon, sardines , maquereaux, dorade
- Oeufs biologiques
- Huiles végétales type olive, colza ou noix….
Et pour information, sachez que les glucides raffinées (non complètes donc), toutes les fritures, les boissons sucrées, la viande rouge sont des aliments favorisant l’inflammation et que j’ai pu moi-même noter dans l’apparition de douleurs et/ou de fatigue lors de la digestion…
Vous remarquerez que votre organisme acceptera plus ou moins bien certains aliments, pas de panique ! Chacun a ses tolérances, c’est pourquoi je vous invite à faire un petit carnet avec un calendrier et à noter vos repas (et pouvoir les associer à du bien être mais aussi peut-être à des douleurs) afin de pouvoir les adapter au mieux à vous-même ! C’est ce que j’ai pu faire pendant plusieurs mois, ce qui me permet aujourd’hui d’adapter mon régime alimentaire 🤓
Enfin, pour conclure, gardez toujours à l’esprit ceci quand vous faites vos courses : si votre grand-mère n’est pas en mesure de reconnaître le produit ou l’un de ses composants, c’est qu’il est transformé ou ultra-transformé ! Vous pouvez donc passer votre chemin !
Cet article est un premier degré d’information mais ne remplace aucunement une consultation chez un.e nutritionniste agréé.e ! N’hésitez pas à vous tourner vers des professionnels dédiés 🙃
Et vous, quelles sont vos pratiques en termes d’alimentation ? Avez-vous des aliments fétiches qui vous soulagent ? Avez-vous déjà consulté un.e nutritionniste spécialisé.e ?

📖 Lecture « La diététique du Yin et du Yang, L’alimentation adaptée à votre tempérament et à votre santé » Dr You Wa CHEN – Editions Marabout – à partir de 7 euros
Ce petit livre, offert il y a quelques années par mes parents, me suit partout et je souhaite vous le faire découvrir aujourd’hui. Il n’est pas dédié spécifiquement à l’endométriose mais peut vous donner des clés pour faciliter l’adaptation de votre régime alimentaire à votre tempérament et votre santé.
Cet ouvrage, assez dense et complet d’environ 300 pages, se base sur la médecine traditionnelle chinoise qui répartit les individus en cinq tempéraments différents. Ces cinq tempéraments prédisposent les individus à certaines sensibilités et fragilités. La médecine chinoise a donc élaboré une diététique dédiée à chaque tempérament et qui permet de combler les « déficits » liés aux tempéraments.
La première partie est dédiée à la nutrition énergétique, comprenant la question du yin et du yang, les propriétés énergétiques des aliments, les différents tempéraments et typologies yin et yang de l’homme et de la femme (avec des tests qui vous permettent de déterminer votre typologie et les aliments qui sont les plus favorables à votre « terrain »).
La seconde partie est dédiée à l’étude des aliments, chaque chapitre comprenant une typologie d’aliments (par exemple, les viandes, les poissons en passant par les légumes verts, les fruits et les boissons). Au sein de chaque chapitre, vous aurez les qualités des aliments, les modalités d’action, les indications, les précautions, les modes culinaires et diététiques à privilégier, tout ça sur 120 pages. Petit exemple ci-dessous avec les champignons 👇

Enfin, la troisième partie traite des maladies courantes et des affections liées au stress, et, en ce qui nous concerne, les troubles digestifs, gynécologiques, urinaires et génitaux et métaboliques. Cette partie est essentielle pour nous car c’est celle qui nous intéressera spécifiquement dans l’adaptation du régime alimentaire pour les troubles liés à l’endométriose. Elle vous permettra d‘utiliser des aliments spécifiques en fonction des troubles que vous pourriez avoir en lien avec l’endométriose et ainsi vous soulager en partie.
J’espère que ce petit aperçu vous donner envie d’aller plus loin dans la lecture de cet ouvrage qui est, pour moi, une vraie petite bible de l’alimentation 🙏
Et vous, avez-vous des ouvrages de prédilection concernant l’alimentation ?

Livre commandé ! Merci pour ce conseil de lecture. Je suis à la recherche des bonnes pratiques de vie et « profite » de la maladie pour apprendre de nouvelles choses . Merci encore ♡ sonia mourlan.
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Ravie d’avoir pu vous faire découvrir cette petite bible !
N’hésitez pas à me faire un retour quand vous l’aurez exploré 🙂
Du courage pour la suite !
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