Endométriose : les bases à connaître pour une alimentation adaptée 

L’inflammation provoquée par l’endométriose ainsi que les douleurs qui en découlent (et notamment au niveau du système digestif) peut être contrebalancée en modifiant et en adaptant son régime alimentaire. Adapter votre alimentation reste bien entendu un complément à votre traitement allopathique : elle vous permettra peut-être de soulager certaines douleurs. La nature offre de nombreux aliments naturellement anti inflammatoires et protecteurs. C’est pourquoi je vous partage aujourd’hui quelques bases qui vous changeront la vie (oui, oui ! ) :

Utiliser des produits bruts dans son alimentation quotidienne

Baser son alimentation sur des produits « bruts », et non pas transformés ou ultra transformés comme l’explique bien TagMyFood.

Il s’agit tout simplement de produits de « base », comme :

  • Les fruits et les légumes à leur état naturel (et non, les jus ne comptent pas, ils sont déjà transformés !)

  • Les céréales complètes type riz et pâtes (oui, complètes car elles contiennent plus de fibres, facilitent la digestion et ont un pouvoir de satiété beaucoup plus important que les céréales raffinées ! C’est aussi une bonne complémentation en vitamine B et minéraux.)

  • Les légumineuses type lentilles et pois chiches (oui, oui vos amies pour la vie car riches en fibres, elles facilitent aussi le transit et ont aussi un grand pouvoir de satiété ainsi qu’un index glycémiques bas !).

    Les fruits et légumes sont à consommer de préférence frais ou congelés car ils ne perdent pas leurs valeurs nutritives.

    Les aliments en conserve sont à réserver pour les soirs de galère car, même bruts, ils baignent dans une eau au préalable sucrée… A rincer donc 🙂

    Et bien sûr, dans la mesure du possible, des aliments locaux et biologiques car ils contiennent moins de pesticides et de perturbateurs endocriniens…

Cuisiner le plus possible

Ça semble évident mais c’est toujours bon de le rappeler ;)

Et oui ! Faire la cuisine vous permet de choisir votre propres ingrédients et d’agrémenter en fonction de vos goût et de votre état.

C’est bien entendu corréler à ce que je viens de dire ci-dessus, mais c’est important de rappeler que votre cuisine sera toujours meilleure que celle que vous propose les industriels.

Il existe quelques livres de recettes très simples qui vous changeront la vie (et la cuisine).

La collection Simplissime est idéale pour commencer !

Limiter l’inflammation

Limiter le sucre, le café et l’alcool de façon générale : ils augmentent l’inflammation et la douleur.

Pour le sucre, vous pouvez compenser avec le sucre naturel des fruits, 3 par jour maximum.

C’est tout, me direz-vous ? Si vous respectez ces bases-là, vous avez fait les 3/4 du chemin !

Les aliments anti-inflammatoires à intégrer

Voici une petite liste non exhaustive d’aliments anti inflammatoires que vous pourrez intégrer à vos repas :

  • Fruits & Légumes : Tomates, Champignons, Légumes à feuilles vertes, Fruits rouges

  • Légumineuses en général

  • Condiments : Ail, oignons, Epices type curcuma

  • Poissons gras type thon, sardines, maquereaux, dorade

  • Oeufs biologiques

  • Huiles végétales type olive, colza ou noix….

Privilégiez dès que possible les produits locaux et de saison, avec une agriculture biologique.

De plus en plus de recherches pointent l'importance des facteurs environnementaux et l'exposition aux perturbateurs endocriniens dans le développement de l'endométriose : l'alimentation est le premier levier que vous pouvez activer !

Et pour information, sachez que :

  • Les glucides raffinées (non complètes donc)

  • Toutes les fritures

  • Les boissons sucrées

  • La viande rouge

    sont des aliments favorisant l’inflammation et que j’ai pu moi-même noter dans l’apparition de douleurs et/ou de fatigue lors de la digestion…

Vous remarquerez que votre organisme acceptera plus ou moins bien certains aliments, pas de panique !

Chacun a ses tolérances, c’est pourquoi je vous invite à faire un petit carnet avec un calendrier et à noter vos repas (et pouvoir les associer à du bien être mais aussi peut-être à des douleurs) afin de pouvoir les adapter au mieux à vous-même !

C’est ce que j’ai pu faire pendant plusieurs mois, ce qui me permet aujourd’hui d’adapter mon régime alimentaire 🤓

Enfin, pour conclure, gardez toujours à l’esprit ceci quand vous faites vos courses :

Si votre grand-mère n’est pas en mesure de reconnaître le produit ou l’un de ses composants, c’est qu’il est transformé ou ultra-transformé ! Vous pouvez donc passer votre chemin !

L'alimentation anti-inflammatoire peut être un bon levier : c'est à vous de mesurer !

Cet article est un premier degré d’information mais ne remplace aucunement une consultation chez un.e nutritionniste agréé.e ! N’hésitez pas à vous tourner vers des professionnels dédiés 🙃

Et vous, quelles sont vos pratiques en termes d’alimentation ? Avez-vous des aliments fétiches qui vous soulagent ?Avez-vous déjà consulté un.e nutritionniste spécialisé.e ?

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